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L'histoire d'un enfant médium dont la seule présence réveille les forces maléfiques d'un palace vide et coupé du monde. Electre 2020

Depuis quelques mois, Mamie Simone a l'air préoccupée. Ses petits-enfants, Tangi et Aziliz cherchent un moyen pour la faire rire à nouveau. Electre 2021

Pour commémorer la Libération en Bretagne en 2014, des Bretonnes et des Bretons nous ont ouvert quelques pages de leurs livres d'histoires personnelles. Encore porteurs d'une grande émotion, leurs souvenirs mêlent des moments de vie intime avec les temps forts de la Seconde Guerre.

Un travail de micro-histoire qu'il faut saluer à double titre : d'une part, et parce qu'il n'a concerné que (relativement) peu de victimes, le sujet n'est pas assez connu en Bretagne. D'autre part, alors que tout ou presque a été écrit sur la persécution des juifs, reste encore désormais à faire revivre ces parcours isolés de familles fauchées par la barbarie. Les Perper auraient pu être heureux dans ce Finistère où ils se réfugièrent dès 1935, lui comme médecin, elle donnant naissance là à deux enfants. Mais ils devront fuir à Pleyben, à Brasparts, avant d'être arrêtés par la gendarmerie à Plonéour-Ménez. Des bribes qu'elle a pu récolter, l'auteur reconstitue le puzzle de leur vie, et l'implacable système qui via Drancy les conduira aux camps de la mort. Un salutaire exercice de mémoire.

Durant quatre ans, l'auteure, artiste plasticienne finistérienne, a interrogé des résidents d'un Ehpad et de deux centres d'hébergement d'urgence sur les thèmes de la transmission et de la transgression. Elle s'est servie de ces témoignages pour rédiger des textes anonymes qu'elle a illustrés par le dessin, la gravure ou le collage.

La saga des Le Quellec tisserands commence dans le Trégor à la fin du Premier Empire et s¹achève environ cent ans plus tard à Rostrenen, au centre de la Bretagne. Les témoignages relatifs aux techniques, aux mœurs ainsi que les événements politiques et sociaux sont mis en regard des traces généalogiques, de manière à reconstituer à la fois le quotidien et le chemin de vie de ces hommes et femmes très pieux et toujours à la tâche. L¹année 1900 marque une rupture : Yves Marie Le Quellec décède et la petite affaire familiale semble alors n¹avoir plus d¹avenir. Que deviendront l¹épouse et les enfants ? C¹est désormais la mémoire familiale qui permet de donner la réponse. Les Le Quellec, une autobiographie familiale qui évoque de manière pittoresque et émouvante des vies tout juste à temps sauvées de l¹oubli.

« Funambule ému par des contorsionnistes, tout m'enchante qui de façon aérienne, inventive, crée de la forme et du sens. Des dompteurs de déséquilibres s'affranchissent de la solennité aride par la fraîcheur spontanée du geste et voici que l'humour iconoclaste, l'insolite insolent, surgissent çà et là tels feux follets, pour le ravissement des voleurs d'étincelles. Ainsi, la lumière que le regard projette sur la banalité quotidienne a ce pouvoir d'éclairer des fraternités insoupçonnées dont les photographies instantanées et impromptues sont autant de passerelles lancées vers un monde parallèle, invisible à ceux qui sont pressés. »

On dit que Dieu a trouvé en Bretagne, et particulièrement en Léon, un terreau favorable aux vocations religieuses et sacerdotales. Dans les années 1950-1960, la pratique religieuse était quasi unanime dans le pays. Chaque année, l' « appel divin » touchait quelques garçons et quelques filles de onze ans qui allaient rejoindre le petit séminaire ou le juvénat, où s'affermissait leur engagement. L'essai sociologique présenté ici remet en question cette notion d'appel et déconstruit le mécanisme bien rodé qui introduit chez l'enfant le sentiment d'être appelé. Le procédé d'inculcation de la vocation relève d'un ensemble de conduites, de prescriptions, de sélections qui a pour cadre le système paroissial. Anne Guillou a connu dans son enfance le fait d'être ainsi distinguée par les religieuses mais elle n'a pas persévéré sur ce chemin. Aujourd'hui, Dieu n'appelle plus. Avec la chute de la pratique religieuse au sein des paroisses, c'est le terreau même des vocations qui a disparu.

La presqu’île de Crozon avec mes deux fidèles animaux, en deux expéditions : une à l’endroit, l’autre à l’envers, donnant lieu à un ouvrage à lire dans les deux sens.

Edouard et Mélusine sont en voiture, partis rendre visite à leurs grands-parents. Ils essaient de comprendre pourquoi une voiture les suit avec insistance. // Hir eo an hent da Edouard ha Mélusine evit mont da welet o zud-kozh. Goude mare ar c'hoarioù e teu hini an ijin. Piv a zo war o lerc'h, en ur c'harr na anavezont ket ? Dav vo gortoz ar mare diwezhaän evit gouzout muioc'h.